Le test de dépistage du VPH : quest-ce que c’est et comment ça marche ?

Passer un test de dépistage du VPH dans une clinique privée permet de dépister le cancer du col de l’utérus. Il s’agit de prélever des cellules afin de les analyser pour savoir si leur ADN correspond à celui d’un type de VPH à risque élevé. Il existe en effet plus de 100 types de virus apparentés dans le groupe formé par les virus du papillome humain (VPH), dont certains peuvent provoquer des changements anormaux dans les cellules du col de l’utérus.

L’intérêt du dépistage

La plupart des femmes qui ont été exposées à ce genre de virus sont capables de s’en débarrasser spontanément. On estime à environ 5% d’entre elles le nombre de femmes qui risquent, si elles ne sont pas dépistées, de développer un cancer du col de l’utérus. Effectuer un test de dépistage du VPH permet donc de connaître suffisamment tôt l’infection et de déterminer s’il y a un risque de cancer du col de l’utérus.

Les femmes concernées par le dépistage

Les personnes concernées par ce test de dépistage sont les femmes âgées de 30 ans et plus ; en effet, chez les femmes plus jeunes, l’infection au VPH est courante mais n’entraîne généralement pas d’état précancéreux ni de cancer. En outre, les jeunes femmes sont plus susceptibles que leurs aînées de se débarrasser naturellement de l’infection au VPH en quelques années. Ne sont pas non plus concernées les femmes qui ont subi une hystérectomie totale, c’est-à-dire qui n’ont plus de col de l’utérus.

Le déroulement du dépistage

Pour réaliser le test de dépistage du VPH, l’infirmière ou le médecin introduit dans le vagin un spéculum, un instrument de métal ou de plastique transparent qui sépare les parois vaginales pour permettre de voir la partie supérieure de cet organe ainsi que le col de l’utérus. Puis, à l’aide d’un bâtonnet ou d’une spatule, il ou elle va gratter délicatement la surface de la partie inférieure du col afin de prélever des cellules. Celles-ci sont ensuite mises dans un contenant ; elles sont alors traitées avec une solution de fixation qui conserve l’apparence des cellules puis envoyées au laboratoire qui analysera leur ADN pour savoir s’il correspond ou non à un type de VPH à risque élevé.

La signification des résultats

Si le test est négatif, cela signifie que la femme n’est pas porteuse d’un type de VPH lié à un changement précancéreux ou bien à un cancer du col de l’utérus. Si le résultat est positif, cela veut dire qu’elle est porteuse d’un tel type de VPH. Pour autant, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est atteinte d’un cancer ; d’autres tests complémentaires devront être passés pour affiner le diagnostic.

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