Les disciplines de para-athlétisme les plus pratiquées ?

Est-il possible de pratiquer du sport alors qu’on est porteur d’un handicap ? Eh bien, il y a ce qu’on appelle le handisport. Dans ce sport, les règles ont été spécialement aménagées pour qu’il soit praticable par une personne ayant un handicap. Et ce, que ce soit un handicap sensoriel ou moteur. Si certaines disciplines du handisport s’apparentent aux sports pour les personnes valides (ex : football, judo, natation…). D’autres quant à elles ont été conçues pour les personnes handicapées. Dans cet article, on va parler des disciplines de para-athlétisme les plus pratiquées.

L’athlétisme handisport : ce qu’il faut savoir

C’est en 1960 que l’athlétisme fut officiellement intégré aux jeux paralympiques pour la première fois. À noter que c’est une discipline qui regroupe différentes épreuves (ex : courses sur piste à l’exception des courses de haies, lancers à l’exception du marteau…) et de nombreux athlètes.  Dans l’athlétisme handisport, chaque athlète a le droit de tester ses limites, de se dépenser, etc. Et on peut dire qu’ils sont de plus en plus nombreux à participer à l’athlétisme : 1 600 licenciés et les 400 d’entre eux sont des compétiteurs. Tout comme les athlètes valides, ceux du handisport sont aussi affiliés à une fédération.

Les catégories d’athlètes dans le handisport

L’athlétisme handisport s’adresse spécialement aux personnes en fauteuil roulant, notamment celles qui sont atteintes à la moelle épinière. Même si ces dernières bougent à peine, l’évolution des matériels utilisés leur permet de s’entraîner normalement. En guise d’exemple, on peut citer l’ajout du revêtement polymère sur certaines parties du fauteuil roulant. Plus précisément, il s’agit de fines couches de polymères qui peuvent être appliquées sur n’importe quelle surface et qui permettent, lorsqu’appliqués sur des fauteuils roulants, de les protéger contre la corrosion et d’ainsi leur permettre de ne pas se détériorer lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises. Mis à part les paraplégiques et tétraplégiques, il y aussi d’autres catégories d’athlètes : malvoyants & non-voyants, personnes amputées, personnes souffrant de paralysie cérébrale, malentendants et personnes de petite taille. Dans l’athlétisme handisport, les athlètes doivent s’affronter en fonction de leurs classifications pour chaque épreuve.

Qui sont les plus grands athlètes du para-athlétisme ?

Même si les personnes qui participent au para-athlétisme souffrent de handicap, on peut dire qu’elles sont capables de faire des exploits. Parmi ces dernières, on peut citer en guise d’exemple les athlètes qui utilisent des prothèses de jambe de plus en plus développées comme Abdellatif Baka qui est encore plus rapide que les athlètes valides. Ce dernier est un coureur de demi-fond malvoyant qui détient plusieurs records (3 :48 .29 pour l’épreuve de 1 500 m contre 3 :50.00 pour Matthew Centrowitz Jr, un athlète valide). Ensuite, on a Tatyana McFadden qui a commencé les compétitions à l’âge de 15 ans. Paralysée à partir de la taille, elle pratique différentes disciplines en fauteuil. En 2013, l’américaine remporte les prestigieux marathons de Boston, Chicago, New-York et Londres. Aujourd’hui, c’est la seule athlète, toutes catégories confondues à avoir réalisé cet exploit. À la troisième place, on a le nageur brésilien Daniel Dias. Né sans mains et sans pieds, il a remporté 11 médailles d’or. En tant que nageur le plus titré des Jeux paralympiques, Daniel Dias est souvent comparé à Michael Phelps. Outre ces trois athlètes, on a encore la japonaise Mayumi Narita (nageuse tétraplégique), le champion d’escrime fauteuil français Robert Citerne (hémiplégique), l’iranienne Zahra Nemati (championne de tir à l’arc), l’égyptien Ibrahim Hamadtou (Champion de tennis de table), la britannique Ellie Simmonds (championne de natation)…