Le paysage du marché immobilier en France en 2019

Pendant 2 années consécutives, le marché immobilier en France était au sommet, mais qu’en est-il de l’année 2019 ? Tout de suite, on fait le point au niveau des investisseurs et des propriétaires. En tout cas, le marché immobilier en Hexagone est dans la bonne voie selon Jean Francois Charpenet, même si c’est disparate et que cela demande des surveillances.

Pour les propriétaires

France immobilierConcernant le volume des transactions, le marché immobilier est en bonne santé. Les transactions sont à la hausse à Paris et en Ile-de-France avec plus de 43 000 ventes au premier trimestre, et ce, aussi bien dans l’ancien que dans le neuf. Mais en général, dans tout l’Hexagone, c’est l’ancien qui est très prisé. En effet, au premier trimestre de l’année 2019, les biens anciens ont connu une augmentation de ventes de 8 %. Cela est accentué par les taux d’emprunts encore très bas. Cependant, les primo-accédants connaissent la lourdeur de la fiscalité. L’obstacle à l’achat est causé par la baisse du montant des PTZ et des APL très peu avantageux pour les acheteurs dans la zone B2 et C.

Le ralentissement des prix de l’immobilier

La flambée des prix de l’immobilier en Ile-de-France, à Bordeaux ou à Lyon n’a pas cessé ces dernières années. Avec le dynamisme de l’Ile-de-France, la hausse ne risque pas de s’arrêter entraînant une hausse généralisée des prix. À Paris, le prix au m² est désormais de 10 000 euros par endroits. Dans les autres villes dynamiques comme Cherbourg, la hausse est de 11,6 % dans l’ancien sur une année. Néanmoins, cette tendance se stagne dans la majorité des autres métropoles. Ainsi, la reprise du marché immobilier vient avec un ralentissement de ces hausses. C’est 3,5 % le mois de mai contre 3,9 % l’année dernière et à la même période, et ce, dans les grandes villes comme Rennes, Nantes, Tours ou Lille. À Quimper, le prix dans l’ancien est descendu à 8,3 % en une année.

Les volumes d’investissement meilleurs qu’en 2018

Les volumes d’investissement sont disparates, mais le marché de l’immobilier en France est toujours attractif pour les investisseurs étrangers et français. Les principaux investisseurs sont les actifs résidentiels. Concernant l’immobilier dans l’ancien, on compte plus de 980 000 transactions fin mars 2019. En Ile-de-France, l’ancien connaît une hausse de 9 % sur une année. Pour la fin de 2019, cet agent immobilier pense à un million de transactions. Toutefois, dans le neuf, ce n’est pas pareil. Ce secteur est victime de sa réputation auprès des accédants et des investisseurs. Les ventes ont chuté de 10 %. L’explication à ça est l’inexistence d’immobiliers neufs à prix accessibles et la baisse des marges de négociation. Mais ça se joue également sur la disparition d’une majeure partie des zones éligibles à la loi Pinel.

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