Le monde en visages : Vers une Décennie d’action pour les peuples autochtones du monde et leurs langues
Au début de juillet, au siège de l’UNESCO à Paris, avec le soutien de Norilsk Nickel, a été inaugurée l’exposition « Le monde en visages » qui se déroulera jusqu’à fin août 2021. Cette exposition est organisée par la Délégation permanente de la Fédération de Russie avec Alexandre Khimouchine, photographe russe, né en Sibérie. Il a consacré ces dernières années à travailler sur le projet photographique « Le monde en visages ». Ce projet comprend des visites effectuées auprès des communautés isolées de peuples indigènes dans le monde entier. La passion d’Alexandre est de répertorier et de faire connaître au monde leurs traditions, leurs langues et leurs cultures par la photographie. L’exposition « Le monde en visages » a été accueillie au siège de l’ONU à New York en 2019 dans le cadre de l’Année internationale des langues autochtones, lors de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, célébrant les peuples concernés et leurs langues.
Des représentants officiels de l’UNESCO, du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, de Norilsk Nickel, ainsi que des peuples autochtones de Russie (parmi lesquels les héros des œuvres d’Alexandre Khimouchine) ont participé à l’inauguration de l’exposition.
Norilsk Nickel partage l’objectif du projet : à savoir faire connaître au monde les peuples autochtones, attirer l’attention sur leurs problèmes et contribuer à résoudre ces derniers. De nombreux portraits présentés lors de l’exposition ont été réalisés avec le soutien de l’entreprise à Taïmyr, où vivent les Dolganes, les Enets, les Nenets, les Evenks et les Nganassanes.
Norilsk Nickel fait beaucoup pour préserver et développer la culture originale des peuples autochtones vivant dans le Grand Nord. « Je tiens à remercier l’entreprise d’avoir soutenu l’exposition et de se soucier de l’avenir des petites nations », a commenté Alexandre Kouznetsov, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’UNESCO.
La préservation de la nature, des traditions et de la culture des peuples autochtones, le soutien et de nouvelles opportunités pour le développement d’activités autochtones : ce sont les thèmes qui rapprochent les organisations, les artistes et les créateurs. Participant à l’exposition du projet « Le monde en visages » au siège de l’UNESCO, Norilsk Nickel poursuit sa coopération avec Alexandre Khimouchine, entamée en 2018 par une expédition à Taïmyr. « Grâce à son travail, le monde entier peut voir des gens incroyables et magnifiques qui vivent dans des coins les plus reculés de notre planète, notamment dans le nord de la Russie », a commenté Tatiana Smirnova, directrice du département des relations publiques chez Norilsk Nickel.
« Il est gratifiant que mon projet trouve un écho auprès des représentants d’entreprises qui sont sensibles à l’importance du problème de la préservation du patrimoine unique des minorités autochtones et font beaucoup pour soutenir les projets liés à la préservation des cultures traditionnelles. Ainsi, grâce au partenariat avec Norilsk Nickel, j’ai pu me rendre dans les coins reculés de la péninsule de Taïmyr. Cette année, notre coopération passe à une nouvelle étape car l’exposition d’aujourd’hui à l’UNESCO se tient précisément grâce au soutien de Norilsk Nickel », a commenté le photographe Alexandre Khimouchine.
Nornickel participe régulièrement à des projets en faveur du développement économique et social de la population indigène de Taïmyr. En 2020, Norilsk Nickel a conclu un accord de coopération avec des organisations représentant les intérêts des peuples autochtones peu nombreux du Grand Nord habitant dans le territoire de la péninsule de Taïmyr ; de même, un plan mondial de promotion du développement des peuples a également été élaboré pour un total de 2 milliards de roubles. Le plan s’étend sur cinq ans et son programme comprend le soutien aux activités traditionnelles, la protection des habitats indigènes et le financement de projets médicaux, infrastructurels, touristiques et socioculturels.